Cette fois-ci, la difficulté pour les coureurs ne sera pas les ascensions, mais pédaler en plein soleil avec une chaleur qui a augmenté ces dernières années atteignant jusqu'à 50°C en plein soleil à Nîmes et dans les terres !
Les coureurs devront donc prendre un risque à rouler sur un bitume qui peut fondre à cause des températures élevées et dont fut victime Joseba Beloki, coureur espagnol qui, en 2003, s’est cassé le poignet, le coude et la jambe.
Outre ce risque, de nombreuses difficultés s’ouvriront à eux : chaleur, transpiration, déshydratation, coup de soleil, coup de chaud, insolation, etc.
Pour réussir au mieux leur étape, les cyclistes ont quelques astuces pour se protéger du soleil avec notamment le dioxyde de titane.
Une protection efficace contre les coups de soleil et l’insolation
Le principal actif de la crème solaire ? Le dioxyde de titane !
Les cyclistes peuvent utiliser cette lotion, mais elle est de courte durée, car elle s'en va avec la transpiration.
Utiliser sa composante pour créer les équipements de cyclisme était donc la seule solution et cela s’est fait sous 2 formes :
- la 1ère couche de protection contre le soleil pour les cuissards avec un anneau fil tissé dans le polyester
- la 2ème couche en faisant un traitement par teinture.

Des tenues adaptées aux chaleurs
Leurs vêtements moulants, leur permettent une grande facilité de mouvements et une bonne évacuation de la transpiration :
- Le maillot contient de nombreuses poches pour qu’ils puissent s’alimenter (barres énergétiques, bidons d’eau, etc.),
- Les cuissards : rembourrés pour un meilleur confort, mais pas trop pour éviter les échauffements,
- Les mitaines : absorbant la transpiration pour éviter que les mains connaissent des ampoules et glissent sur le guidon.
Ces tenues vestimentaires permettent donc de protéger les coureurs du tour de France du soleil, mais l’accessoire devenu indispensable au fil des années est également les lunettes spéciales.
Il y a plusieurs dizaines d’années, les cyclistes ne souhaitaient pas porter des lunettes de soleil : ils voulaient respecter les coutumes du tour d’autant plus qu’elles n’étaient pas réellement efficaces et avaient même aggravé les blessures du coureur Hinault lors de sa chute en 1985.
Une innovation qui a changé la vie des cyclistes est pourtant arrivée.
Des lunettes permettant un confort avec une meilleure visibilité et une plus grande clarté : elles sont plus légères, plus souples avec une meilleure géométrie des lentilles.
Aujourd’hui, elles sont portées par la plupart des participants du Tour de France.
Une protection vitale : l’hydratation
Malgré tous ces bons équipements, sans hydratation ils ne serviront à rien.
Perdre 1 % du poids en eau revient à perdre 10 % de sa puissance : d’autant plus que l’organisme peut subir de lourdes conséquences s’il n’est pas suffisamment hydraté.
Pour de bons résultats et arriver à bout de chaque étape, l’hydratation est donc essentielle !
D’ailleurs, les coureurs cyclistes peuvent consommer jusqu’à 10 litres de liquide : en moyenne ils boivent 2 bidons par heure.
Les coureurs cyclistes ne se contentent pas simplement d’eau : la boisson doit être minéralisée.
Pourquoi ?
Quand ils transpirent, ils perdent non seulement de l’eau, mais aussi des minéraux : cette perte provoque des crampes et de la déshydratation.
Plus il fera chaud, plus ils transpireront et donc plus la boisson devra être minéralisée.
Les boissons peuvent également contenir des glucides, des acides aminés et parfois même des minéraux.
Généralement, les coureurs consomment en début d’étape des maltodextrines, des boissons plus « rapides » et en cas d’ascension, de l’hydrixir, riche en acides aminés et notamment en protéines.
Parce que l’hydratation est essentielle pour tous, contrôlez votre taux d’hydratation avec notre balance connectée FitTrack.