Pourquoi le fait de prendre du muscle a-t-il un impact sur la flore intestinale ?
La flore intestinale contient des micro-organismes dont les liens entre la masse musculaire et le système nerveux sont encore insoupçonnés. Plusieurs études internationales ont toutefois démontré qu’un déséquilibre du microbiote pouvait avoir une influence néfaste sur le fait de prendre du muscle, par exemple. FitTrack revient pour vous sur ces théories importantes.
Les personnes actives ont-elles un microbiote en meilleure santé ?
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université européenne de Madrid, il existerait davantage de bactéries bonnes pour la santé au sein de la flore intestinale des femmes les plus actives sur le plan physique. Concrètement, les bactéries du microbiote sont associées à la masse graisseuse dans le corps humain, ainsi qu’à sa masse musculaire et à son activité physique.
Partant de ces résultats, il est logique de penser que prendre du muscle pourrait avoir un impact sur la bonne santé du microbiote, et inversement. L’une des hypothèses avancées par l’équipe de chercheurs est que l’exercice physique permet de prévenir les maladies chroniques en ayant un impact direct sur la composition des bactéries intestinales.
Les résultats d’une étude internationale sur la flore intestinale
Une autre équipe de chercheurs, cette fois internationale, s’est mise en place entre l’université technologique Nanyang de Singapour et l’institut Karolinska de Stockholm. L’objectif était d’élever des souris dans un environnement complètement stérile pour éviter que les rongeurs développent leur flore intestinale.
Les résultats ont été là aussi très intéressants : les souris ayant évolué dans une atmosphère sans germes ont subi une atrophie de leurs muscles. Concrètement, les chercheurs ont pu observer un affaiblissement des muscles squelettiques qui n’existait pas chez les souris s’étant développées dans un environnement normal. Elles produisaient également moins d’énergie.
Par ailleurs, en fournissant à ces souris un microbiote, il a pu être observé une augmentation de la force et de la masse musculaire des rongeurs. De plus, les muscles squelettiques ont pu croître de nouveau, du moins partiellement. De fait, il n’y a quasiment aucun doute : prendre du muscle a un lien direct avec l’état des bactéries intestinales.
Prendre du muscle ou en ralentir la fonte ?
Les liens entre flore intestinale et défense immunitaire, système nerveux et métabolisme existent bel et bien, même si certains sont encore méconnus et mal compris par la communauté scientifique. Ces études ont également démontré qu’il existait également une relation avec la masse musculaire et le fait de prendre du muscle.
Il s’agit toutefois d’une découverte importante qui permet d’envisager pour l’avenir des traitements éventuels contre la fonte musculaire, des pathologies chroniques ou des modifications des bactéries intestinales. On peut également évoquer certains espoirs face à la sarcopénie, une dégénérescence de la masse musculaire étant l’une des causes principales des pertes d’autonomie.
En effet, pouvoir modifier la composition bactérienne des intestines permettrait ainsi de restaurer l’équilibre et de prévenir, voire de lutter contre l’apparition de ces formes pathologiques. Il convient toutefois de poursuivre les études pour savoir exactement quels sont les microorganismes intestinaux concernés exactement, de quelle manière l’activité musculaire s’organise autour d’eux.
Dans tous les cas, comme évoqué dans d’autres articles sur FitTrack, une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière sont les clés d’une bonne santé sur le long terme. C’est pourquoi nous vous proposons la montre connectée Atria et la balance connectée Dara.
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